À propos

Lartigue & Demarbre est un duo d’artistes, Gérard Lartigue, le sculpteur, et Juliette Demarbre, la poétesse, qui sont unis dans la vie et dans leurs œuvres. Les mots et la matière, l’esprit et le corps sont les axes de leur existence.

Ils cherchent à donner au marbre et au bronze une étincelle de vie. Pour cela, ils créent des bustes, des corps, des monuments, avec passion, engagement et sensibilité.

Depuis 2007, le duo conçoit et réalise des sculptures figuratives dans des matériaux pérennes. Chaque œuvre est le produit d’un long processus d’étude, de dessin, de dialogue, de contact avec les personnes qui souhaitent acquérir une sculpture unique et éternelle.

Les sculptures, entièrement créées dans leur atelier (avec l’aide éventuelle d’une fonderie d’art), sont le résultat de mois de travail. Que ce soit un hommage, un monument mémoriel, l’interprétation esthétique d’un personnage ou d’un visage, d’un corps… leurs créations, dotées d’une très haute qualité artistique, ont de la présence, une âme, un regard, et de la magie.

Lartigue & Demarbre travaillent ainsi à la création du patrimoine de demain. Leur démarche artistique est en lien avec la mémoire, la transmission de valeurs, l’esthétique et le passage du temps.

Ce qui les anime :
  • Transmettre des valeurs à travers leurs créations.
  • Donner du sens à des lieux de vie.
  • Commémorer des personnages par des œuvres mémorielles qui traverseront les siècles, et donnent lieu à des événements source d’émotion et de fierté.
  • Diffuser leur vision de l’art par des textes, des expositions, des interventions.

Donner une étincelle de vie à la matière

© Renaud Antoine

Gérard Lartigue, sculpteur

Gérard Lartigue est un artiste qui cherche la vérité dont parlait Auguste Rodin, celle qui permet à la beauté de se manifester : pour représenter le corps et le visage humains, il faut explorer les volumes sous la peau, les tensions des muscles, la structure des os.

Les œuvres de Gérard Lartigue oscillent entre les forces d’Eros (érotisme) et de Thanatos (la mort). L’artiste croit fermement à la capacité des formes, de la matière, à recréer la vie. Il ne s’agit plus d’une simple représentation, mais bien plutôt d’une œuvre vivante.

Gérard Lartigue se considère comme citoyen du monde et témoin de notre époque ; il vit dans l’instant présent, libre de son passé. Depuis toujours, il a exploré d’autres pays.

Trilingue, il réussit à se faire comprendre un peu partout, surtout grâce à ses mains, les mains comme langage universel. Il explore la nature humaine, en dépassant les filtres de la culture, de la nation, de la position sociale, de la profession, etc.

Il dépasse la présence figurative pour atteindre cet au-delà qui touche au temps, à l’intangible, aux liens entre la matière et l’esprit. Son travail tourne autour de la mémoire, de la transmission de valeurs, de la continuité.

Diplômé des Beaux-Arts, il fait œuvre depuis quarante ans en France et à l’étranger. Une première carrière de peintre l’a ainsi amené à exposer en Suède (1988), aux États-Unis (où il a également donné des cours de dessin et d’encaustique en 1995), au Mexique et en Espagne, à l’espace Bateau-Lavoir à Paris (1999)…

En 2007, il découvre la sculpture, son expérience antérieure lui permettant rapidement de se perfectionner. Depuis, il a réalisé plus de 300 portraits (commandes privées et publiques), rendant ainsi hommage aux femmes et aux hommes de notre temps. En 2013, il s’installe avec sa compagne Juliette Demarbre dans une ancienne briqueterie à Muret, près de Toulouse. Leur collaboration lui offre de réaliser des œuvres prenant de plus en plus d’envergure.

Gérard Lartigue a une capacité particulière pour saisir les détails qui donnent son unicité à un visage. Il cherche à dévoiler les forces inconscientes du modèle, dans ses traits ou dans les mouvements infinitésimaux de ses muscles faciaux.

Le sculpteur ne s’arrête pas à la maîtrise technique : une étrange magie lui offre de pouvoir capter l’essence de la personne et de la faire revivre dans la matière. Avec le bronze et le marbre, l’artiste a trouvé un moyen de maîtriser la lumière, le métal avec ses jeux de reflets et la pierre avec sa capacité d’irradier la lumière.

Bronze et marbre véhiculent une notion d’éternité qui fait écho à la recherche de l’artiste : suspendre ses sujets hors du temps.

Dans ses œuvres originales, le sculpteur se consacre essentiellement à la recherche autour du corps féminin.

L’art est pour lui le pont entre l’instant présent et l’infini.

  • Parmi ses œuvres remarquables, on peut voir La Pharaonne (carré romantique), ainsi que Elias et Saint Elias (chapelle Nahra) dans ce musée à ciel ouvert qu’est le cimetière du Père-Lachaise. Avec Dylan : Joie, Force et volonté, sculpture complète d’un jeune homme trop tôt disparu, à Marseille, ces quatre œuvres en marbre de Carrare témoignent d’une exceptionnelle qualité de la taille directe sur ce matériau emblématique.
  • Invité en tant qu’artiste européen, Gérard a eu l’honneur de réaliser pour le Parlement belge le buste en bronze d’Elio Di Rupo.
  • En 2021, il a reçu le prix de la sculpture Georges Guiraud de l’Académie du Languedoc.
  • La qualité de présence de ses bustes est reconnue par Michel Houellebecq, qui déclare en 2017 : « Votre buste de moi est impressionnant. La matière terre est d’une grande puissance expressive. » Héloïse d’Ormesson, Martine Le Blond-Zola (petite-fille d’Émile Zola), Agathe Novak-Lechevalier (universitaire) reconnaissent la force et l’humanité de son travail.
  • Gérard fait aussi des incursions dans la littérature. Son journal est nourri de réflexions sur l’art et le monde tel qu’il va… Il a, au fil des ans, réalisé toute une série de bustes des écrivains qui ont enrichi sa vision de la vie, tels Philip Roth ou Marguerite Yourcenar.

Juliette Demarbre, écrivaine et dessinatrice

Après une carrière d’éditrice, Juliette Demarbre se consacre à l’écriture et à l’art.

Observatrice des mouvements de la conscience humaine qui touchent le centre de notre vie moderne, elle se base sur le langage comme un moyen pour proposer une cohérence différente à notre existence. Les mots, les symboles, les images et les sons se mêlent sur le papier. Sa plume est incisive et claire.

Depuis 2002, elle collabore avec son compagnon Gérard Lartigue à l’élaboration d’expositions et d’œuvres pluridisciplinaires, avec un goût particulier pour l’exploration des histoires des individus qui prendront forme en sculpture.

À travers le langage, Juliette essaie de tirer le monde opaque qu’elle découvre aux côtés de Gérard vers la lumière. Pour cela, elle se sert de toutes sortes de médiations : les sons, les rimes, le langage verbal ou écrit. Juliette donne ainsi forme à leur univers avec de la poésie, des nouvelles, des dessins, plus récemment des gravures.

Tout cela enrichit leurs créations sur le marbre et le bronze.

Touchée par la vision de notre société sur le grand âge, elle crée avec Gérard l’exposition Façonneurs de mémoires, à partir d’un travail avec l’EHPAD de Saint-Martory. Bustes, dessins, photos, poésie et prose, vidéo composent un parcours où chaque vie de résident devient une œuvre d’art. L’exposition est présentée au centre d’art contemporain Le Grand Presbytère (Martres-Tolosane) en 2019.

Juliette traque dans les traces du dessin, de la gravure, de l’écriture ou d’un visage la matière même de nos existences.

Le travail de fond que Juliette réalise avec Gérard donne à leurs œuvres une âme qui inspire tous leurs projets.

  • Lors de sa première carrière d’éditrice, Juliette a dirigé des collections de livres où texte et images dialoguent : beaux-livres, documentaires, fiction illustrée…
  • Son premier recueil de nouvelles, La Tâche bleue (sous le nom Juliette Marne, éd. Auzas, 2014), a été primé par les Gourmets de lettres (sous l’égide de l’Académie des Jeux floraux de Toulouse) en 2018.
  • « Il y a dans vos textes un certain type de fragilité que je trouve extrêmement émouvante et troublante – comme quelque chose qui relèverait d’une fêlure, dont on ne sait si cela va ou non se briser », a dit Agathe Novak-Lechevalier, au sujet de La Tâche bleue.
  • Juliette a tenu une chronique radiophonique, Plages d’encre, où elle présentait un roman par pays du monde, en particulier européen (entre 2007 et 2011), à retrouver sur son journal.
  • Juliette présente leur travail commun, que ce soit au Salon international du patrimoine culturel (Carrousel du Louvre), pendant les inaugurations de sculptures, ou lors de conférences et interventions poétiques.

L’atelier

Gérard et Juliette ont fait d’une ancienne briqueterie désaffectée à Muret, près de Toulouse, leur centre artistique. Depuis une dizaine d’années, ils transforment cet espace en une oasis de création. Entourés d’arbres, d’une rivière, d’un lac, ils y ont peu à peu appris à rêver en grand, et y réalisent leurs projets les plus importants.

Ce grand et beau domaine naturel et industriel détenu depuis le 19e siècle par la famille Rondé-Oustau était menacé. Les artistes ont alors lancé alors un projet de sauvegarde patrimoniale qui a été sélectionné par la Mission Stéphane Bern en 2022. Leur projet, qui représente la Haute-Garonne, est de faire de cet endroit paradisiaque un centre de création d’art, et d’artisanat d’art, autour du patrimoine.

Lartigue & Demarbre sont ainsi ancrés en région Occitanie, ce qui leur permet d’amener leurs projets le plus loin possible, et de s’inscrire en tant qu’Européens comme les créateurs du patrimoine de demain.

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