La Maison des Artistes a pris l’excellente initiative de pousser les artistes à s’exprimer sur le sujet de l’art contemporain et sur le rôle de l’État dans le soutien de l’art en général (depuis des décennies, seul l’art conceptuel est financièrement aidé par l’État).
Il ne s’agit pas de contester les artistes choisis par l’Etat, mais on peut contester la nature de « l’art contemporain » : il ne fait pas partie des arts plastiques ! C’est un art qui est en relation avec l’art de scène, avec l’art vivant, avec l’art théâtral. Il s’agit d’une expérience vécue et non d’un objet artistique ! C’est le centre du problème. Il n’y a pas d’objet (peinture, sculpture, dessin, gravure, etc.) à acquérir. « Questionner » le public avec un tas de chaussures, ou de chaises, ou de briques ou de terre… pourquoi pas ? On trouve parfois des concepts intéressants dans « l’art contemporain », mais que l’Etat subventionne le concept en question comme s’il s’agissait d’un objet est absurde !
Les citoyens commencent à comprendre que nos impôts servent à payer des concepts, souvent ridicules ou d’une banalité extrême, présentés comme de l’art contemporain. Les idées, c’est bien, et même nécessaire, mais elles doivent se matérialiser dans un livre, comme les écrivains le savent. Une pièce de théâtre traverse les siècles, entre les feuilles d’un livre. Autrement, c’est de l’air. L’Etat est en train d’accumuler de l’air, avec nos impôts.
C’est pour cela que je suis d’accord avec cette pétition lancée par Rémy Aron. L’Etat doit donner toute leur place aux arts visuels. Pour signer la pétition, cliquer sur ce lien :
Gérard Lartigue
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