Comme je disais hier, tout semble « normal », le quotidien est toujours là, sans aucun changement apparent. « Jusqu’ici, tout va bien », comme disait l’homme qui tombait d’un immeuble de 50 étages avant d’atteindre le sol, dans le film La Haine de Mathieu Kassovitz. Pourtant tout est différent depuis hier. Les possibilités de franchir encore une fois la ligne qui sépare ce qui est « normal » de ce qui est tragique, inacceptable, terrible, et tous les adjectifs qui décrivent l’horreur sont ouvertes. Le pays le plus puissant de la planète a mis au gouvernail un homme fou.
Le temps de retrouver du sens est arrivé. Vivre sans direction claire est devenu dangereux. Cet article semble drastique, mais je pense que nous vivons une période drastique. Pourtant je reste optimiste. L’Europe peut se réveiller. C’est le moment. Et dans tout cela, l’art a un rôle à jouer. Je n’ai aucune idée duquel, mais il deviendra évident dans les années à venir.
Je mets dans la page de mon journal de ce matin l’image d’une probable liberté guidant le peuple, un peu cassée…
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