Quand une sculpture n’entre pas dans le four, il me faut la casser en morceaux et la reconstruire une fois cuite, avec du plâtre. Je dois me rappeler cela quand je me surprends en train de m’auto-limiter par rapport à la taille de l’œuvre.
C’est ce que j’ai fait avec cette jeune femme au portable (elle aura un téléphone dans la main droite). La terre cuite et le plâtre se marient bien. La porosité de la terre cuite permet au plâtre de bien s’accrocher. Une structure constituée de fil de fer (grillage à poules par exemple), rend le plâtre très résistant. Je garderai l’aspect cassé dans la reconstruction. Il y a des ombres intéressantes.
Rodin a trouvé une grande liberté dans sa recherche esthétique quand il a commencé à travailler avec des morceaux de sculpture en les utilisant en guise de pièces détachées. Il s’en fichait si les dimensions ne correspondaient pas. Une tête de Camille Claudel, par exemple, est caressée par une main immense, surdimensionnée (cliquez ici pour voir cette sculpture)
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