Il fait nuit. Pour la première fois je peux rester après le coucher du soleil dans le nouvel espace de l’atelier consacré à la pierre. L’électricité est arrivée : des tuyaux, des boîtes de dérivation, des interrupteurs, des prises, des halogènes… toute une installation impeccable ! (Merci Gérard Antoine). Deux tubes de néon qui attendaient le passage d’électrons depuis des décennies, sous la poussière accumulée, et que nous croyions complètement morts, sont restés pendant quelques instants dans le doute : après quelques lueurs hésitantes, tout à coup, ils se sont allumés. J’aime imaginer que la dernière fois qu’ils l’avaient fait, des ouvriers travaillaient dans cette usine de briques avant le feu de 1957.
Photo Juliette Demarbre
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