Journal

Au milieu du tourbillon d’infos quotidiennes, vous trouverez ici une oasis propice à l’observation et au rêve, mais aussi à la réflexion esthétique et existentielle. Des anecdotes se mêlent à des points de vue plus approfondis, à l’annonce de nos actualités, à des questionnements autour de nos projets, et à la vie dans notre atelier d’art.

  • Anciens bâtiments industriels, ou l’écho de mes aïeux

    Anciens bâtiments industriels, ou l’écho de mes aïeux

    L’histoire d’un bâtiment, l’histoire du travail de plusieurs générations, la vie d’un organisme construit de briques, de poutres, de fer, dont le cœur tourne grâce à la force d’une rivière, dont le feu réchauffe le cœur, et qui respire de la fumée de sa grande cheminée. Il se nourrit de charbon et de marne (argile), et…


  • « Jamais seule »

    L’interprétation de ce bronze peut varier entre plusieurs situations : s’agit-il d’une jeune femme évanouie soutenue par sa mère ? Ou de l’âme d’une jeune femme portée par un ange ? Est-elle plutôt malade ? En tout cas, j’ai voulu montrer la force qu’un être extérieur peut nous apporter dans une situation extrême. En le réalisant,…


  • « Jusqu’ici tout va bien »

    Comme je disais hier, tout semble « normal », le quotidien est toujours là, sans aucun changement apparent. « Jusqu’ici, tout va bien », comme disait l’homme qui tombait d’un immeuble de 50 étages avant d’atteindre le sol, dans le film La Haine de Mathieu Kassovitz. Pourtant tout est différent depuis hier. Les possibilités de franchir encore une fois la…


  • Des taches bleues

    Des taches bleues

    La lumière principale se trouve sur son sein droit. Pas définie, juste une tache arrondie du même bleu, mais plus clair. Pas de traits du visage, pas de doigts ni orteils… Le centre de ce dessin est à mon avis le contraste entre cette lumière du sein et l’ombre de sa cuisse gauche, encadré par…


  • La tête dans les étoiles

    La tête dans les étoiles

    L’immense châtaignier sans feuilles se devine dans le noir illuminé par les étoiles à contrejour. Orion est là. Magnifique, avec son épée attachée à sa ceinture. Bételgeuse, l’étoile qui marque son épaule gauche, est rouge. Rigel, celle qui représente son genou gauche, plutôt bleue. On dirait qu’il pose ses pieds sur les branches de l’arbre.…


  • Il est cinq heures…

    Il est cinq heures…

    …Les journaux sont imprimésLes ouvriers sont déprimésLes gens se lèvent, ils sont brimésC’est l’heure où je vais me coucher Il est cinq heuresParis se lèveIl est cinq heuresJe n’ai pas sommeil Chanté par Jacques Dutronc Muret se lève aussi. Je n’ai pas sommeil. J’aime bien cette chanson de Dutronc. On imagine tout un monde qui…


  • L’eternel recommencement

    L’eternel recommencement

    Ce dessin a été acquis par mon père quelques mois avant sa mort. Je ne me suis pas demandé sur le moment pourquoi il voulait une de mes rares oeuvres dont le sujet était un bébé. Il aimait mes dessins en général, qui comme vous le savez, sont presque toujours des études du corps féminin,…


  • Les nuages s’en vont toujours

    Les nuages s’en vont toujours

    Parfois quelqu’un qui passe à l’atelier peut apporter un message d’encouragement sincère, souvent de façon involontaire. On peut se trouver dans un moment de stress par rapport à la difficulté de trouver un chemin artistique plus précis, ou plus accessible, et un sourire ou une phrase, ou tout simplement le lueur d’un regard devant une sculpture…


  • Une amie me rend visite

    Une amie me rend visite

    Une amie de l’époque où j’étais peintre me rend visite à mon atelier. On ne s’était pas vus depuis au moins cinq ans, je crois. Je ne suis pas sûr… ma conception du temps est assez défaillante… Elle et son mari, un ami aussi, apprécient ma peinture. Leur maison a une collection importante de mes toiles. Cette…


  • Devenir artiste, un choix délicat…


  • Ce regard… Jean Mermoz semblait conscient de sa place dans l’Histoire

    Ce regard… Jean Mermoz semblait conscient de sa place dans l’Histoire

    Comment pouvais-je vraiment attendre dans cette nuit d’enfer l’arrivée d’un avion ? Et voilà qu’au bout d’une heure j’entendis le bruit d’un moteur tourner autour du terrain. Je me ruai hors de ma cabane, je hurlai : « Forcez les feux ! » Mais on avait beau les arroser d’essence, moi-même, à trente mètres je…


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