Ce soir nous avons eu le plaisir de rencontrer Brigitte Émile-Zola, l’arrière-petite-fille de l’écrivain. Elle est venue présenter les livres où sont publiées les lettres que Zola a écrites à Jeanne Rozerot, la femme qu’il aimait, mère de ses deux enfants, et à son épouse Alexandrine, à l’époque de l’affaire Dreyfus. Plaisir parce que la vie de cet auteur dont j’ai toujours admiré le courage à défendre une cause difficile et dangereuse (ce qui semble l’avoir tué à la fin), à une époque où il aurait été plus facile de simplement laisser faire comme la plupart des gens, la vie donc de cet auteur si important dans l’histoire de la littérature, ou simplement dans l’Histoire tout court, est devenue plus proche, plus réelle. Le fait que son fils, Jacques Émile-Zola, soit l’homme qui a élevé la femme avec qui nous avons discuté, ramène dans le présent et dans notre univers actuel l’auteur qui jusqu’à hier était pour moi un personnage historique enfermé dans les livres.
J’ai réalisé le buste d’Émile Zola, destiné à faire partie de la collection du musée Zola, qui ouvrira en 2021. Notre époque a besoin de ce courage. Et d’une nouvelle confiance dans nos institutions.
Les deux ouvrages épistolaires ont été établis par Brigitte Émile-Zola et Alain Pagès, professeur de littérature à l’université de la Sorbonne-Nouvelle, et auteur de plusieurs ouvrages sur le grand écrivain.
La rencontre était organisée par le Prix du jeune Ecrivain.
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