Étape importante : la sculpture, dont le « master » n’existe plus, est « imprimée » en cire. Le moule fait son métier de moule : il redonne existence à une forme dont il est le seul dépositaire. Il possède l’information précise de l’oeuvre, en négatif.
La sculpture a changé de nature. Le matériau, produit par les abeilles, est léger, mince, d’une dureté cassante. Mais c’est la même forme. Toute la lutte contre, et avec, l’argile, toutes les traces laissées par les outils, par les doigts du sculpteur, par la force de pesanteur et par les mouvements propres à la terre, sont inscrits dans ce nouveau matériau. Le travail réalisé à la fonderie est comme d’habitude d’une haute qualité. Le respect envers l’expression des artistes est total.
Plus tard ce sera le bronze qui « parlera » de tout cela. Il racontera l’histoire entière de ce buste, de la naissance des premiers volumes en terre humide et malléable, aux finitions réalisées sur une argile sèche et dure. On verra dans les yeux de cet homme, recteur d’une université de Mons, Belgique, et grand vulgarisateur scientifique, son honnêteté, sa volonté, son humanisme. Le bronze reflétera l’âme de Jacques Franeau.
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