Une prise de vue du bas vers le haut. La position des acrobates semble réelle. La sculpture prend une dimension importante. Elle est pourtant toute petite. Il s’agit d’une maquette. Isis regarde sa maîtresse en attendant le déclic de l’appareil photo. On dirait qu’elle observe l’acrobate, la jeune femme légère et gracieuse, au-dessus de son homme, mais elle regarde l’objectif.
L’eau est partout dans le hangar. Tout est prévu pour éviter les dégâts des eaux. Les sculptures stockées dans cette partie de l’atelier ne risquent rien. Les socles sont hissés sur des briques, les tables touchent l’eau seulement de leurs pieds métalliques. Les câbles sont débranchés. Dans cette ambiance d’apparente catastrophe, les acrobates semblent plus aériens. Ils touchent à peine le sol. L’eau peut monter.
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