Nous participons au Salon des artistes français au Grand Palais Éphémère (en face de la Tour Eiffel) du 16 au 20 février. Evidemment nous serions ravis de voir les personnes que nous connaissons à cette occasion, mais ce genre d’invitation ne marche pas en général : peu d’entre vous risquent de se trouver à Paris à ce moment-là, ceux qui nous connaissent ont déjà vu notre oeuvre à l’atelier, et comme il ne s’agit pas d’une exposition individuelle, l’intérêt de ne voir que trois bustes même pas récents est limité.
Cette invitation est donc plutôt un motif de garder le contact avec vous, de partager nos activités artistiques, et , quand même, c’est aussi une bouteille lancée à la mer qui pourrait provoquer une nouvelle rencontre avec des passionnés de l’art.
J’écris ces mots dans un train de retour de Paris. Nous passons à grande vitesse (d’où le sigle TGV) d’un ciel bleu limpide à des paysages immergés dans le brouillard, pour ensuite nous retrouver de nouveau sous le soleil. Il me semble que pour le reste des passagers le paysage n’est qu’une toile de fond de leur univers sécurisant technologique à l’intérieur du train. Même la dame en face de nous, une dame qui me fait penser à ma grand-mère, est plongée dans son smartphone, indifférente au monde extérieur flouté par la vitesse.
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